-Ça m’énerve les gens qui mettent déjà des bretelles
spaghettis au mois de mai. HEY! Il fait
20 dehors! Je veux bien croire qu’on a
donc attendu le printemps, mais je signale aux minettes qu’il n’y a pas que 2
saisons! Il y en a 4. Adapte ta garde-robe parce que je me pose
sérieusement la question « qu’est-ce que tu vas porter à 35
degrés? ». Moi je donnerais 3 choix
de réponses : un paréo, un bikini avec des triangles (eurk… ce n’est pas
le summum du « cheap » ça?) ou alors ton habit d’Ève… Je sais que c’est du déjà nommé, du déjà vu,
mais que voulez-vous, à force de répéter, ça va bien rentrer!
-Ça m’énerve les gens qui n’accueillent pas bien les
nouveaux dans une équipe de travail. Pas
juste parce que dernièrement, je fus nouvelle dans une équipe, parce que
personnellement, je sais « m’imposer » (pourquoi je mets le mot
« imposer » entre guillemets?
Je m’impose rarement avec des guillemets mais bon…). Je remarque que les « cliques »
sont fermées, comme si d’être sociable c’est automatiquement téteux. Câline on a quel âge dans les milieux de
travail? La moyenne c’est quoi, environ
une trentaine d’années, une quarantaine?
On réagit vraiment comme au secondaire ou au primaire? On laisse délibérément quelqu’un de côté
parce qu’on le connaît pas? C’est déjà
assez dur de recommencer dans un nouveau milieu, peut-on sacrer une petite
patience à ces gens et juste les accueillir correctement? On ne demande pas d’être l’ami de ladite
personne, on demande le civisme de base pour qu’elle puisse s’intégrer. Ça fera le « bullying »
professionnel! J’écraserai, à partir de
maintenant, toute personne démontrant un tel comportement. Faut bien commencer quelque part!
-Ça m’énerve les gens qui n’aiment pas se faire appeler par
un petit nom amical, surtout au travail.
Ça fait trop de proximité, disent-ils.
« J’ai un nom, tu peux l’utiliser, pas besoin de me
rebaptiser… ». Ah come on! C’est tellement la définition de
« s’enfarger dans les fleurs du tapis »! Si j’ai la gentillesse de t’appeler par un
petit nom amical du style « mon chou » ou « mon minou » et
surtout que je te le dis sans AUCUNE connotation quelconque, fais juste
apprécier que je sois fine, que je te considère et ferme-la. Et tu crées tellement un malaise en me le
mentionnant. Clairement, je ne serai
plus aussi « accessible » lorsque tu me parleras. « Oui mais nous sommes dans un contexte
de travail, professionnel… » SOUPIR!!! Quand tu seras le PDG de la
compagnie ou un diplomate quelconque, je prendrai en considération ton
argument. En attendant, tu es de la
main-d’œuvre probablement trop bien payée pour tes capacités, donc achale moi
pas avec le contexte professionnel.
Dorénavant, je t’appellerai MONSIEUR ou MADAME en ajoutant ton nom de
famille. SURTOUT si tu es de ma
génération… Tu veux qu’on crée une distance, regarde-moi bien aller!
-Ça m’énerve les gens qui se prennent pour des
porte-paniers. « Hey sais-tu
quoi? Cette fille-là, quand tu as parlé,
elle a passé un commentaire sur toi… ».
Ouin pis? Je m’en tape
éperdument… Moi aussi je passe des commentaires, on le fait tous! Pourquoi tu viens me dire ça? Tu veux du capital de sympathie? Tu veux me montrer que toi tu le fais
pas? Imagine-toi donc que tu fais pareil
envers la fille en question… Si tu prends le temps de venir me dire ça, tu as
trop de temps libre. Bullshit que c’est
par « pure amitié », en prévention, pour me protéger. J’ai tu l’air de quelqu’un qui a besoin de
protection? Et la vie, m’ayant donné ce
qu’on appelle de l’expérience, m’a déjà appris à me méfier des gens trop
gentils, trop impliqués et trop compréhensifs.
Et ayant une vision HD ainsi que périphérique, je l’ai vu la fille
murmurer ses commentaires. J’ai choisi
de ne pas donner suite – que tu me fasses remarquer les faits ne changeront
rien à ça. Bref, mêle toi donc de tes
affaires ou attend que je te demande si tu as entendu quelque chose sur
moi. Et non, ce n’est pas de
l’hypocrisie de ta part, tu mélanges tout… Je suis assez intelligente pour
blâmer la bonne personne et non le messager.
C’EST LOURD! -Ça m’énerve les gens qui font des déclarations d’amour interminables sur les réseaux sociaux. Je ne parle pas de dire un petit mot gentil à son conjoint – je suis la première à le faire. Je parle de la totale, du genre « Mon amour, je t’aime temps. Nous avons passer des obstacle difficile mes malgré tout, la vie nous souris. Tu est la femme de ma vie meme si tu ma tromper. Lâcher ma blonde, gang de $%%&, elle est a moi! ». Bon, le correcteur est en feu... Veuillez lire : « Mon amour, je t’aime tant. Nous avons passé (le bon mot c'est traverser...) des obstacles difficiles mais malgré tout, la vie nous sourit. Tu es la femme de ma vie même si tu m’as trompé. Lâchez ma blonde gang de $%&%, elle est à moi ». Je me devais d’être fidèle au langage des médias sociaux… Bon, c’est définitivement trop d’informations, je ne veux pas savoir que tu t’es fait tromper, je ne veux pas partir à rire en me disant que ta blonde est trop moche pour que les gars lui tournent réellement autour (je vois sa photo quand même…) et finir par conclure qu’elle a les mœurs au troisième sous-sol et la cuisse légère. Vie privée, tu connais? Et lorsqu’il y a un commentaire quelconque d’une tierce personne, ça répond « msg en privée svp ». Euh….. !? Finalement, t’es juste con je crois.
-Ça m’énerve les hommes qui ne tiennent pas la porte aux femmes. Vous avez juste pas de classe pis votre mère a failli dans sa tâche d’éducation. Point barre. Rien à ajouter là-dessus.
-Ça m’énerve les gens qui n’ont pas de vie personnelle et qui se définissent uniquement par leur vie professionnelle. Ces gens sont souvent peu gâtés par la nature côté physionomique, ont souvent des problèmes d’hygiène personnelle et tout ce dont ils parlent, ce sont de leurs GRANDES capacités académiques (ils sont souvent en formation continue, faut bien combler le temps…) et de leurs parcours professionnel hors pair. «Ah ce soir ça ne me tente tellement pas d’aller à l’université faire mon cours pour ma maitrise… ». Bin oui hein! T’avais sûrement le choix de ne pas prendre un cours un vendredi soir qui finit à 10 heures mais puisque tu fous rien le vendredi, ça change quoi? Tu ne bernes personne malheureusement… Tu fais le « débordé » mais c’est uniquement pour recevoir de la reconnaissance. Je comprends que tous et chacun ont besoin de s’accomplir et de se faire reconnaître par les autres mais va voir ta mère okay? Je n’ai aucune empathie, sympathie, compréhension ou tout autre sentiment de ce type pour toi. Te victimiser ne t’aidera en rien donc je ne le ferai pas. Prend un "clipper" ou du shampoing, arrange-toi, mets du beau linge, lave-toi ou mets du parfum, fais toi un cercle d’amis (va dans les clubs de marche s’il le faut!) et prend ta vie en mains. Et surtout, arrête ta petite condescendance lorsqu’on a des conversations professionnelles puisque c’est la seule sphère où tu as un minimum de confiance... Il serait si facile de te détruire en me mettant à faire la nomenclature de tout ce que tu n’as PAS. Ne va pas sur ce terrain. Et la condescendance est rarement une qualité, c’est peut-être pour ça que c’est le vide autour de toi. Je dis ça de même…
-Je termine en décrivant une évidence – je déteste nommer les évidences – mais c’est nécessaire. Ça m’énerve le monde qui pue!!! Ce n’est juste pas normal que je doive le dire mais câline, y’a encore des gens qui sentent mauvais!!! Une douche ou un bain, c’est nécessaire minimum une fois par jour et si tu as des glandes tendancieuses à sécréter en abondance, je te conseille « au besoin »! Tu n’as pas le droit de sentir la transpiration, le renfermé, le « vieux stock pas propre » ou les épices!!! En 2014, il y a du savon, des gels de douches, des eaux de toilettes, des crèmes parfumées, du Axe, du parfum, du désodorisant, de l’antisudorifique, ALOUETTE! Il n’y a aucune excuse à avoir, peut-être à part si tu as couru un marathon dans les derniers 10 minutes et que tu t’en vas justement te laver… Clairement que je vais sortir une petite phrase du style « ça sent drôle » la prochaine fois que j’ai quelqu’un qui pue près de moi. Tant mieux s’il se sent visé. Et s’il me demande si je le vise, je répondrai par l’affirmatif. C’est intolérable et inimaginable de faire endurer ça aux autres. Si toi tu te sens pas, ce n’est pas mon problème – c’est le tien. Tu deviens mon problème en me le faisant subir.
Bon, je pourrais continuer comme ça des heures et des pages durant mais je vais en garder pour les prochaines semaines. Ça m’a fait du bien d’en parler. J’ai déjà quelques livres de stress d’enlevées. Je suis contente, je vais rentrer dans mon bikini en triangle cet été grâce à ça… Hahahaha! ;)
P.S : Ah oui, vous ai-je déjà parlé de mon aversion pour les élastiques en tissus ou les peignes bananes dans les cheveux? On s’en reparle…
La Frustrée.